Synopsis officiel du film:
Dans le Nord du Burkina Faso, la désertification grignote les terres et l’immigration vide les villages. A Kamsé, les habitants restés sur place se sont lancés dans un chantier pharaonique avec des moyens d’un autre temps : creuser dans la fournaise, à la pelle et à la pioche, un réseau de digues et de marres, puis planter des milliers d’arbres pour reverdir et fertiliser les zones conquises par le désert. Une bataille menée par les femmes, qui transforment à la force de leurs bras, le périmètre bocager de Kamsé ...
Présentation du contexte et lien avec l'ACCIR:
Au Burkina Faso, la désertification grignote les terres et l’immigration vide les villages. Mais l’Homme peut inverser le processus en y opposant une restauration des sols. Cette reconquête passe d’abord par la conservation de l’eau de pluie là où elle tombe et la redynamisation de la vie du sol par l’apport localisé de compost.
Henri GIRARD, Association Terres Vertes, présent au Burkina depuis 1987, a inventé pour ce faire le concept de bocage sahélien au sein de périmètres en copropriétés villageoises.
Grâce à 5 fermes pilotes comme celle de GOEMA dont l’ACCIR est partenaire depuis 1998, en moyenne tous les 2 ans un nouveau périmètre bocager a émergé.
A Kamsé, les villageois se sont lancés à leur tour dans ce chantier d’envergure sous l’œil du cinéaste Olivier Zuchuat. Autour de ce projet agricole, le film prend le parti que ce qu’il y a à dire est moins important que ce qui fait question, la répartition du travail entre les habitants, les tensions entre les croyances et les techniques et la coappartenance des hommes et de la nature. Le cinéaste prend le parti de nous livrer le portrait d’une bataille agroécologique menée par les femmes de Kamsé ferraillant dans la fournaise pour faire reculer le désert et nourrir leurs familles !
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Un débat se tiendra à la fin de la projection avec Henri Girard de Terres Vertes.
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